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La dolce vita
6 octobre 2010

kerterre, igloo de terre

L'association d'évelyne:

http://fermautrement.free.fr/

article à consulter sur

http://contre-la-pensee-unique.org/blog/2009/08/21/kerterre-ou-ligloo-en-terre/

Par The Thing

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(VIDÉO ET LIENS EN BAS DE PAGE)

« Le Superadobe » est une construction extrêmement simple et qui est actuellement la plus résistante au monde .

Elle est même envisagée par la NASA comme construction pour des petites bases lunaires.

On fait des « boudins » de terre (avec des sorte de long « édredons » en sac de toile de jute) et on les empile… puis on déclenche un énorme feu à l’intérieur du « supéradobe » et au bout de 24 H, vous avez une maison en terre cuite avec la forme d’igloo (forme EXTRÊMEMENT résistante).

C’est d’ailleurs un comble, car cette construction étant très simple d’utilisation et très résistante, elle a été proposée par Nadher Khalili à l’ONU et refusée pour ces même raisons … l’ONU a déclaré qu’elle craignait que le réfugés dans les camps n’élisent réellement domicile dedans (! ! ! !)

( Les « Kerterres sont assez semblables, mais plus simples, c’est pareil, sans les « boudins » et sans cuire la terre. C’est en fait une sorte de « torchis » TERRE + Paille ou végétaux secs)

Voici le résultat en photos de la visite qu’on a fait chez Evelyne qui vit en kerterre du côté de Beuzec en bretagne… ce fut TRÈS instructif, je vous invite réellement à aller la voir si vous avez le temps… Demandez l’association « Autrement » à des gens du coin, si vous ne trouvez pas, ils vous dirigeront (c’est ce qu’on a fait).

Voici les photos :

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C’est la première Kerterre qu’elle a fait (en fait ils appellent ça « igloo », mais kerterre pour les autres … ;)

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Regardez moi cette merveille !!! La cheminée, elle l’a faite en une journée à peine !!!
Elle vit à même le sol qui est isolé avec de la paille… et je peux vous dire qu’à l’intérieur, en terme de vibrations, ça dépote !!!! Et il ne fait pas froid du tout (pourtant il faisait assez froid dehors et la kerterre n’a pas de porte, elle l’a enlevée pour mettre un simple rideau).

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Vous avez ici la vue d’une autre kerterre (qui a plus loin un panneau solaire) et du jardin plus que biologique… Quasi-sauvage, mais qui nourrit de ses bienfaits !!!

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Une vue en se rapprochant un peu… humm humm…

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Encore plus près… Remarquez les vitres et verres « incrustés dans la kerterre qui bénéficie d’une superbe luminosité (d’ailleurs la seule chose achetée et qui n’est pas en terre sont les éventuelles vitres ou le dôme en plexi qui comme dit Evelyne « durera 3000 ans ! » cette kerterre a une porte et un poêle à bois (voir autres photos).

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Vue de face … remarquez qu’avec cette méthode, vous laissez libre court à votre imagination… et comme dit Evelyne, si ces constructions résistent en Bretagne, environnement TRÈS humide, elles résistent partout…

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Vue à l’intérieur avec la vitre encastrée et le dôme…

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Même vue mais un peu plus à droite avec le poêle à bois !!!

Ce type d’habitat ne convient pas à tout le monde, c’est sûr… Amis, il peut être combiné avec une yourte ou autre, pour servir de « bibliothèque (en « moulant » et façonnant des étagères et bibliothèques incrustées) ou encore de chambre d’ami pour recevoir, ou encore comme lieu de méditation et chambre pour faire ce qu’on y veut…

On ne peu pas faire de « grosses » constructions comme celà, elles restent à l’échelle humaine, mais en combinant ça avec les superadobes. Je lui ai soumis l’idée et elle va le tenter sur la prochaine qui était en construction (pas de photos… sorry) elle va « y mettre le feu ») , car avec cette méthode (penser à protéger les vitres) on obtient une structure en terre cuite supra résistante permettant de faire de plus grosses constructions…

Elle enduit ses kerterre de Chaux (coquillages broyés et chauffés à haute température)…

Bref je vous passe ses messages :

  • Nous avons peut-être coupé « l’Arbre en trop ».
  • Je suis contre les toilettes sèches, et POUR les toilettes Fraiches (ne pas utiliser de la sciure de bois, car si tout le monde le fait, il n’y aura plus de bois… d’ailleurs j’en ai parlé à Patrick Baronnet, et il m’a fait le coup de la langue de bois du genre « on a trouvé des solutions pour envoyer des hommes sur la lune, on trouvera une solution pour ça »… Ce que je n’ai que moyennement apprécié, car il faut un fût de 200 litres par an et par personne de sciure avec les toilettes sèches… Imaginez alors si trop de gens le font… bref elle préfère les toilettes fraiches, c’est à dire qu’elle fait dans la nature, au pied de ses arbres fruitiers et utilise des feuilles extra-douces d’un arbre spécial dont j’ai oublié le nom (le « lavatère », un truc comme ça) pour s’essuyer…

Voici le site web : FERME AUTREMENT et voici les invitations qu’elle (qu’ils, car ils sont plusieurs !!!) donne :

Tous les vendredi, C’est le pain à Beuzec : Viens apprendre ou partager ton savoir-faire dès 9h30, manger les tartines après 16h…

Chaque nouvelle lune et chaque pleine lune à 20h, rendez-vous à Beuzec ou partout sur la Terre pour faire ensemble les « souhaits pour la planète » (créer un égrégore de pensées positives pour « soigner » le Monde

Toute l’année et tout le temps, sois bienvenu, viens sans prévenir !

Un conseil … apportez des graines reproductibles (illégales car non inscrites au catalogue officiel ;) ), ça aide à « bien » commencer la rencontre !!!

Voili voilou !!!

Mes respects à tous !!!

Vidéo

Première partie :


Lien vers la vidéo

SECONDE PARTIE
TROISIÈME PARTIE

Bonus

Tous les liens sur les superadobes :

À lire également :

expérience de vie à consulter sur:

http://voyage-en-corcellie.kiosq.info/spip.php?article36&lang=oc_auv

Le bel été 2008

vendredi 10 octobre 2008, par Caro

Voici quelques nouvelles de ma vie à Corcelle cet été qui mérite d’être partagé pour le plaisir et l’utilité au cas où ça vous dit de faire pareil !

Du bon frometon des chèvres de mon voisin :

Pendant une semaine en Août, j’ai pu améliorer mes connaissances et ma pratique fromagère en gardant à la maison les chèvres Mélusine et Zoé. Avec 1,5 l de lait par traite, 2 traites par jour, j’ai pu faire 5 fromages par jour. La traite du matin est mise au frais toute la journée. La traite du soir est mélangée à celle du matin avec quelques gouttes de présure (qui vient du foie du veau) puis on laisse reposer pendant la nuit suivante à 20°C.

Le lendemain soir seulement, on passe le lait caillé dans des faisselles et on le laisse égoutter la nuit durant. Ensuite, on retourne le caillé dans les faisselles le matin et le soir en le salant et en y ajoutant des herbes si on veut. 2 jours plus tard, on peut stocker le fromage, il est prêt à être mangé ou affiné !

La Rencontre des Amis de Silence a été un temps fort pour moi

Cette année, elle avait lieu en Ardèche à St Michel de Chabrillanoux. C’était la deuxième expérience pour moi. Cette rencontre permet aux participants de vivre ensemble sur un lieu déterminé à l’avance 2 semaines de partage sur les thèmes de l’écologie, la non-violence et l’alternative (voir Revue Silence). Le fonctionnement est auto-géré (les tâches sont assurées par tous à tour de rôle). La cuisine est collective.

Les ateliers sont proposés par les participants et c’est génial, ça va de la pratique à la théorie, yen a pour tout le monde. J’ai proposé 2 ateliers : épilation au caramel et passerelle Eco. J’ai participé à un atelier sur la co-écoute et sur le toucher et être touché avec un grand TAS à la fin (on fait tous un tas de gens bien serrés et on profite de ce moment de nourriture autre qu’alimentaire, comme un massage !)

Il y avait des ateliers réseau d’écolieux, vannerie, massages, chansons pour enfants, danse africaine, fabrication de feutre, tournage sur bois, fabrication de toilettes sèches. Les soirées étaient plutôt dédiées à la musique improvisée, la danse, les contes.

L’année prochaine, j’y retourne et j’emmène qui veut ! Cette année, on est partis à 7 en camion, vive le covoiturage...

Un petit tour à Beuzec

Un autre temps fort de fin d’été. Pendant 4 jours, nous (moi, Jean-Luc, Hélène et Léna) avons exploré et rencontré le lieu alternatif et expérimental de Beuzec près de Pont L’Abbé en Bretagne.

Cette visite fût une belle occasion pour moi de découvrir d’autres manières de vivre et notamment concernant les sujets suivants :
la vie en couple et en famille,
l’apprentissage avec les enfants, l’école autrement,
l’habitat rustique et sauvage,

Bref, un univers bien vivant, pas facile toujours à vivre pour moi dans la critique de mon fonctionnement, j’ai eu du mal à gérer les critiques relatives à mon lien à ma fille par exemple mais elles m’ont vraiment aidé.

C’est difficile de décrire mon expérience, voici quelques photos du lieu et les conséquences de mon passage là-bas qui sont :

La création d’un lieu ouvert aux enfants et adultes apprenant, le projet de construction de ma cabane pour me retrouver moi en tant qu’individu, un toplà avec Jean-Luc pour faire un concert en Juin prochain, j’ai désormais un cahier projets pour moi et je dis souvent Merci aux Fées de Brocéliande...

MERCI à vous gens de Beuzec, je reviendrais peut être un de ces jours, j’avance doucement pour plus d’amour et de joie.

expérience d evie à consulter sur:

http://morganetual.com/blog/?p=85

La vie dans un igloo de terre

avril 28th, 2008 · 12 Comments · Bizarre!, Bretagne, Environnement

Voici un petit article rédigé dans le cadre du Concours Bayard. Concours que j’ai raté, mais bon, hein, je ne me suis pas cassée le *** à retourner dans le fin fond du Finistère pour rien. Alors au moins, si quatre personnes et demie le lisent ici, ce sera déjà ça.

Non pas que l’article soit phénoménal, hein. Bien au contraire. Il est trop court, le titre est pourrave et le style over-moyen. L’écriture fut très poussive, c’est ce qui arrive parfois quand on connaît trop son sujet et surtout, quand il nous tient beaucoup à cœur.
Mais cet article vaut le coup d’être lu pour une bonne raison : découvrir les gens extraordinaires de Beuzec.

Et comme je les adore, j’ai aussi réalisé un documentaire radio sur eux, moins igloo-centré – et moins raté. C’est ici.

LA VIE DANS UN IGLOO DE TERRE

Evelyne a inventé un nouvel habitat. Depuis deux ans, elle vit dans un petit igloo d’argile, en Bretagne, qu’elle a bâti de ses propres mains. Rencontre dans une maison hors du commun.

A l’intérieur, mieux vaut rester assis. Dans ce lieu confiné, un adulte tient à peine debout. Il faut donc s’installer en tailleur sur le tapis de fougères séchées. Étonnamment moelleux. « C’est très confortable, mais surtout, ça éloigne les insectes » explique la maîtresse des lieux.

Evelyne a 49 ans, elle vit dans le Finistère, à Beuzec. Il y a deux ans, elle a décidé de construire elle-même son habitat : ce sera un igloo de terre. Avec ses trois mètres de diamètre, cette demeure n’est conçue que pour une seule personne. « Je pense que chacun doit avoir son lieu à soi, sa petite bulle. » Avec celle-ci, on ressent bien l’univers très personnel d’Evelyne. Dans les parois bossuées de terre brune sont incrustés coquillages et pierres précieuses. En haut, un plafond transparent fait pénétrer les rayons du soleil. « Je vois le ciel et je dors en direct sur la planète. Aujourd’hui la plupart des humains vivent hors sol. Même quand on va dans un jardin, on ne pose plus ses fesses par terre mais sur des chaises en plastique ! »

« Le confort, je l’ai »

Réapprendre à vivre avec la nature : c’est le principe qui a poussé Evelyne a inventer ce nouvel habitat. « Pour construire un igloo, on démarre avec rien. Il y a de la terre, de l’herbe, et avec ça, on fabrique une maison. » Impact écologique quasi nul. Tout comme sa manière de vivre. Son eau vient de la pluie, sa nourriture, elle la cultive, et son papier essuie-tout est planté à l’entrée de l’igloo : un petit arbre dont les feuilles sont comme du velours.

Et le confort dans tout ça ? « Je l’ai » rétorque Evelyne. « Ici, j’ai l’abondance d’eau, de lumière et de chaleur ». Effectivement, il ne suffit que de quelques flammes, dans la cheminée de terre torsadée, pour atteindre les 25 degrés. Quant à l’humidité, pas de risque : l’igloo est recouvert de chaux pour imperméabiliser, et le tapis de fougères est un excellent isolant. « En plus il absorbe la poussière, je n’ai donc pas besoin de balayer. Ca, c’est du luxe ! »

Téléphone à énergie solaire

Son autre luxe, c’est le temps. En vivant de peu, Evelyne n’est plus contrainte de travailler. Pourtant, elle continue à donner des cours de piano un jour par semaine. « Je participe à la vie de la société, mais seulement dans la mesure dont j’ai besoin. »
Pas question de vivre en autarcie. Encore moins de rejeter la modernité. Elle vante les progrès technologiques, s’ils sont utilisés avec modération. Elle utilise un téléphone portable, alimenté par l’énergie solaire, et possède même une petite voiture.

Il ne s’agit donc pas d’un retour en arrière. Au contraire, Evelyne voit plutôt son igloo comme l’habitat de l’avenir. Depuis qu’elle l’a inventé, quatre autres ont été construits aux alentours. Par des amis, qui partagent les mêmes convictions. « Et il y en a une dizaine qui se monte, un peu partout en France. Je crois que ce modèle va se développer » prédit Evelyne. « En fait, je suis une préhistorique de la nouvelle Histoire. »

Morgane Tual

+ Documentaire radio sur les gens de Beuzec.

Photos : Pollondus. Janvier 2008. DR

se_regenerer_grace___la_anture

témoignages, livres, expériences:

AuteurPascale d' Erm
PhotographiePatrick Lazic
EditeurEugen Ulmer Eds
Date de parutionavril 2010
CollectionNouvelles Utopies

Se réconcilier avec la nature, c’est réveiller ses capteurs sensoriels, se refaire une santé physique et émotionnelle, et se reconnecter à sa propre nature. Voici 4 pistes à suivre pour restaurer un lien organique avec les éléments naturels :

• Le « retour à la montagne » d’Édith et François, qui restaurent depuis quelques années une « benna », chalet niché à 2 450 m dans le parc naturel de la Vanoise : une expérience inter-
générationnelle et de solidarité avec les autochtones.

• Le quotidien d’une communauté d’une trentaine de personnes, un peu à l’écart du village de Beuzec, dans le Finistère, créée il y a une quinzaine d’année par six amis : là, on vit dans des « ker terre » (sorte d’igloos d’argile), on utilise les plantes pour se soigner mais aussi pour s’alimenter, on médite dans la forêt et on partage des moments collectifs pleins de gaîté.

• Le couple de Mila, ancienne naturopathe, et Fred, cuisinier passionné de micro-nutrition, qui combinent plusieurs techniques dans les ateliers qu’ils proposent dans le Jura : jeûne ou sobriété, méditation, yoga, exercices physiques dans la nature… pour revitaliser son énergie naturelle.

• Le travail de Anne Ribes, ancienne infirmière, qui a crée et anime des ateliers de jardinage thérapeutiques en Île-de-France auprès d’enfants autistes et de personnes âgées en fin de vie, au sein d’hôpitaux « verts ou de maisons de retraite.

Pascale d’Erm est journaliste, réalisatrice, auteur, spécialisée dans les sujets d’environnement depuis une dizaine d’années. Elle a travaillé notamment aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot, de Yann-Arthus Bertrand, et a réalisé des reportages pour l’ex-Cinquième ou France 3. Elle dirige la collection sur les “Nouvelles Utopies” aux éditions Ulmer.

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Commentaires
E
J'adore!!!Mais la legislation? nous avons un terrain, il n'est pas construisible quel conseil pour nous?
S
la kerterre c'est super nous somme en armonie avec la nature et tout les besoin sont là devan nous dans la nature pourquoi ne pas le fair nous n'avons RIEN à perdre!
La dolce vita
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