Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La dolce vita
23 octobre 2007

Apres les rotatives, la presse a l’heure d’Internet.

L’autonomie de la presse refait surface dans les debats. L’interaction entre politique, industriel, armement, relations internationales et presse refait elle naitre une presse d’etat ? L’impartialite des dirigeants des grands groupes de presse est-elle garantie ? L’independance des journalistes et de leurs enquetes face a leur nouvelle direction d’edition est-elle assuree ?  ... pour une interrogation qui pend au bout de langue : ou en est le journalisme et la presse ?

Recemment il semble que le meli melo des supports media fait suite a la crise que l’industrie du livre a connu ces 15 dernieres annees. L’interference et/ou la concomitence entre les JT televises, la presse quotidienne et l’imagerie Internet (comme youtube, yahoo, google) sont le signals que les lignes se frottent. Ils se retrouvent en friction lorsqu’ils sont mis en competitivite economique, comme une emission avec la mesure d’une audiance, un journal aux nombres de numeros vendus plutot qu a la qualite de son editorial, un site a  son nombre de pages visitees... la rentabilite de l’information lorsqu’elle est generalisee et appliquee a l’ensemble des supports ne detruit-ellle pas l’information ? Arrive-ton la a la limite de l’industrialisation de la communication ?


En pensant « devoir distribuer comme le net », « on consomme net » : comment ne pas relayer ce qui circule sur les sites et les blogs ? comment traiter ce flaux d’images immense et permanent de videos et de photos qui temoignent d’une realite accessible partout tout le temps la ou les journalistes sont sur un terrain precis, « ne » sont « que » sur un terrain precis pourrait-on en deduire ? La presse papier et televisee s’embalent et s’affolent dans une course parallele a l’information immediate quasi a la minute (I tele, chaines d information en continue, bandeaux defilants, informations mondiales). On informe a l’annonce, on vend a l’accroche... parfois au mepris du recul et de la verification de la source.

On en arrive a des couvertures mediatiques journalieres du footing d’un president, a arrive a faire la une de l’ensemble des coprs de presse avec un divorce a l’amiable, ou un diner au fouquette. OU est l’information ? Peopoliser la presse ne la rendra pas plus fructueuse... elle precipite sa chutte ! Les gens ont le temps de lier et de s’informer, ils font jsute de maniere differnete, mais la presse n a pas encore su se moderniser, s’adapter aux nouvelles etchniques de communication, elle est restee a l’age de la gravure et des rotatives ! elle se jette ans la geule du loup en voulant rattraper le temps perdu, prend tout et n’importe quoi sur le net par peur de rater une info au point que la question des redactions est aujourd’hui : choisit-on de publier parce que tout le monde en parle donc si on en parle pas ca veut dire qu on ne relaye pas un phenomene, ou choisit-on de ne pas publier parce que ca n’a pas de fond ? Pire de considerer que le voisin a l info et va la publier demain pour se rendre competitf on sort la meme info. Comme ca, chaque francais a en une dans son kiosque le divorce des sarkozy sous tous les angles, alors qu’il ya une reforme sociale qui souleve une greve nationale, un G7 et une repression en birmanie, et d’autres.

La meconnaissance et l’ingerence de la communication par Internet revelent l’impossibilite de penser l’ensemble des outils de communications contemporains comme complementaires et non substituanles les uns aux autres (telephones portables, appareils photo numerique, reeau internet). Elle souleve de plus la mise a pied d’un domaine professionnel qui se sentent menaces (les journalistes et l’edition) par des particuliers, des neophites. Cela suscite une angoisse d’un corps professionel pousse dans ses retranchements, un domaine qui n’avait pas encore connu la crise. Hors ce phenomene arrive a rebond avec notre communication de masse : telephones portables, appareils photo numeriques, ordinateurs prives, reseau informatique mondiale.
Pour l’instant, on est dans la rivalite. On cherche a s’adapter plutot qu’a se refonder ou se resituer.


La peur commune etant ce phenomene de sacralisation biologique de l’informatique avec la robotique, de symbiose de la machine et du corps humain, l’homme y perdrait son pouvoir et son ame, on est toujours dans la mythologie chretienne. On invente l’idee d’un monde virtuel des jeux videos et des ecrans, et des rapports artificiels humains par internet, qui n est pas plus virtuel que d aller travailler dans une entreprise que l’on defend, ou d’un concept d’identite nationale. On fantasme ce qu’on ne comprend pas et toute une generation qui a cree et a vu naitre ces technologies en ont du meme coup plus peur que ce qui vivent avec depuis toujours. Le film Matrix et les animes japonais ont ete des chocs.

Il y a bien une une modification de pensee du monde qui nous habite dans notre globalite. Les transformations sont permanentes et viennent d’un peu partout a la fois, ainsi n’ont de repercution importante que lorsque les lignes se croisent.

Depuis des siecles, la nouveaute d’un support emergeant suscite la peur de la disparition du precedent. A chaque fois il s’en revele une addition et des pratiques independantes. L’impression date du 16 eme siecle, si elle avait du disparaitre, elle l’aurait deja fait. La photo n’enraya pas la peinture, le telephone n’isola pas a la maison les gens, la radio ne tua pas le livre, la tele ne tua pas la radio, le cinema ne tua pas la tele, l’internet ne tuera pas la presse.


Il s’agit d’une evolution technique. Il faut depasser l’ere de la rotative (impression papier) pour entrer dans l’arborescence (informatique de reseau de masse ).

Il s’agit d’une evolution des pratiques : avec la premiere generation informatique, l’education massive des gens en terme d’information est plus grande et chahute l’elitisme litteraire, la fidelite politique.

Il s’agit d’un passage generationnel des mentalites : la production en serie et l’acces de masse du 20eme siecle se traduit par une democratisation des secteurs et la cassure du patriarcat. L’infromatique binaire entraina une generation d’enfants plus experimentes que leurs aines et inflechissa les rapports d’autorite familial et politique, et Internet eclate la pyramide horizontale et bouleverse la hierarchie traditionnelle de la societe et du travail. En 68 c etait peace and love, en 2007 se fut la revendiaction d’une arborescence sociale d’interractions participatives.

La generation precedente composa avec la consommation industrielle ce qu on appelle l’infidelite des consommateurs par un regard avise sur les produits et les techniques de mises sur le marche; la generation actuelle compose avec la communication de masse et l’education a l’image, et cherche a croiser ses sources d’informations, a multiplier ses points de vue ainsi que leurs degres.

La qualite se reconnait aujourd’hui dans la capacite a multiplier les points de vue saisissables d’un phenomene, elle nait de l’emotion a l’analyse, du neophytes a l’officiel, de la propagande a l’analyse. On ne se cantonne plus a l’objet unique elitiste : son journal du matin et un cafe. La legitimite ne tient plus dans ce qui est institutionnalise sous l’etiqette politique d’un parti, ni sous la banniere d’un journal.
On cherche a saisir l’instantane total d’un evenement, la vie d’un evenement, sa substance, pour en digerer l’escentiel. « On allume sa radio dans la voiture, on zappe, on se detend, on se distrait, on ecoute, on s’informe, on lit ses mails, on regarde la page yahoo actualites du jour, tient un article, on va plus loin, page people, on discute au bureau, on rentre, on regarde la tele pour la critiquer ou pour faire un fond sonore, ce soir on mange au resto avec des amis. »
Il est etonnant de voir qu’aujourd’hui les gens ayant la pus forte capcite a s’exprimer de maniere objective se nourissent d’une multitude de sources diverses, alors que le carcan traditionnel « Un JT sur TF1 et au lit » appauvri la capacite de reflexion sur un sujet comte tenu de cette industrialisation-rentabilite de l’information : « C’est du temps de cerveau disponible que l’on vend a Coca-Cola » (P.de Querolis, direction de TF1, 2006).

Le journalisme cedera, et commence deja a la faire, une partie de sa collecte d’informations, d’images, de videos, de couverture d’evenements, etc, des commentaires et des reportages accessibles a cette generation avertie, investie, cela permettra un soulagement d’activite, comme une sous traitance de l’information, les professionnels du journalisme conservant la legitimite du travail d’investigation, de recueillements et d analyse des sources. En effet le journalsime va devoir deplacer son activite vers un champ arborescent de l’information, qui se cherche encore, et qui va demander un grand travail de sources que seul la mise en format arborescent peut permettre et non un journal papier, les deux se completeront surement, le journal papier sera une synthese de ce qui est accessible totalement sur le net. Un exemple pratique : dans un article aujourd’hui, il y a des citations, des extraits de communiques, des references, des abreviations, livrees sans explications, sans contexte globale, sans glossaire, sans references de sources. L’arborescence en html permet de rendre un tel artilce intelligible et de le transformer en dossier evolutif, forme irrealisable en papier. En mettant en lien les informmations, on cree un dossier complet, une synthese plurielle accessible aux lecteurs, ce que font aujourd’hui les internautes en passant des heures a chercher des informations ci et la, c est cette activite qui peut etre professionnalisee par les journalistes-reporters. Aucun champ mediatique n’en a la capacite ni la legitimite aujourd’hui puisqu’ils s’entetent a courrir contre l’information qui fuit. Domaine a saisir ! C’est une evolution professionnelle de l’information a tenir. Par exemple, un lien sur une citation de l’article permet de lire le discours global (communique, rapport, source audio ou video). C’est un gain de transparence et de democratisation (source declaree et accessible), une laicisation plus poussee des services de presse, un enrichissement de la volontee d’informer les gens, et un desarmement du processus de vente/consommation de ce qui n est plus ou en passe de ne plus etre de l’information si les medias continuent dans cette voie. On vend une accroche, trois mots d’un tout, qui declencehe polemique pour vendre encore plus de ppaier, C7est un cercle vicieux, le serpent qui se mord la queue. L’absurdite du systeme mediatique internationale revele que la privation d’images fait taire la presse, tant visuelle qu’ecrite !, car ca ne vend pas comme on dit, et des evenements de taille, historique, passe sous silence, comme en birmanie. C’est justement dans cette situation que s’est illustree la pertinence et l’efficacite des suports complementaires et alternatifs de monsieur et madame tout le monde : telephones portables, appareils photos, blogs de liens des famillles, telephones traditionnelles. On a vu aussi leur possible instrumentalisation lors du proces de sadam hussein, ou lors de la campagne presidentielle. On a vu aussi leur retombee politique lorsque les soldats americains ont diffuse les propres horreurs de leurs ssevices en iraq. On a reellement realise leur portee la premiere fois lors du 11 septembre. Il est indeniable que ces sources font partis du paysage mediatique et enrichissent les archives comme la photo et l’affiche populaires au 19eme et 20eme siecle. Et ils doivent etre aussi geres sur un plan professionnel.

Deux exemples demontrent l’efficacite et la pertinence d’une orientation de ce type, au dela du fait qu’il est inherant a la revolution conceptuelle en cours de notre societe :

Wikipedia encyclopedie participative on line

Presse participative sur internet (   ,    )

Publicité
Publicité
Commentaires
La dolce vita
Publicité
La dolce vita
Archives
Publicité